L'UNIVERS DE YOKO TSUNO - BLOG D'INGRID - Copyright - R.Leloup



dimanche 2 novembre 2008

L'ÎLE FORTERESSE "PFALZ"




A hauteur de Kaub et dominé par le château restauré de Gutenfels, se dresse, au milieu du Rhin, un imposant donjon à cinq pans entouré d’une enceinte à tourelles. Outre la défense du fleuve, il eut une utilisation plus lucrative… Des cordes et câbles étaient tendus à fleur du Rhin et abaissés pour le passage des bateaux après péage… Mais cette impressionnant bastion a aussi sa légende romantique… Jugez :

Au 12è siècle, le Comte Palatin, Conrad de Staufen, avait beaucoup à faire pour protéger sa jolie fille Agnès, convoitée par un essaim de prétendants…Il souhaitait que celle–ci et ses biens s’unissent à une famille issue du parti gibelin… dont lui et son frère l’Empereur étaient les garants…

Le choix d’Agnès s’étant porté sur le gelfe Henri de Brunswick… Jeune prince de bonne famille mais de parti non souhaité, le Comte s’opposait à cette union… Plus le père s’opposait plus la fille s’entêtait….Si bien que le Comte Palatin fit enfermer sa fille, dans la forteresse Pfalz, au milieu du Rhin et à l’abri de toute approche non acceptable…Mais l’amour se joue des interdits et, une nuit, une barque déposa un « pèlerin » à l’entrée du bastion dont un serviteur acheté ouvrit la porte… Henri avait rejoint Agnès… Combien de fois, on ne le dit pas, mais un jour, entre les murs épais de la Pfalz, retentirent les cris d’un nouveau né…


Le Comte palatin, comme frappé par la foudre, alla plaider sa cause auprès de l’Empereur que cela amusa beaucoup… Il s’en retourna, tout penaud, pour apprendre par sa fille qu’elle s’était mariée secrètement et elle lui présenta, en preuve, un acte établi en secret, mais en bonne et due forme… Le Comte rassuré ne put que s’incliner mais pour la bonne tenue du protocole, on remaria officiellement les tourtereaux en des noces brillantes qui scellèrent la réconciliation de partis des Guelfes et Gibelins.


(Extrait du dossier de l'intégrale 7 "Sombres Complots"... A paraître en mai 2009)

lundi 4 août 2008

L'OR DU RHIN





« L‘Or du Rhin » était un train de luxe qui emprunta son nom à la légende des Niebelungen et au premier des quatre opéras de Wagner qui s’en inspirent… On ne pouvait mieux choisir, vu que le train reliait, dès 1928, Hoek van Holland ( Pays-Bas) à Bâle (Suisse) en suivant le cours du Rhin et son tracé romantique entre Coblence et Mayence

A cette époque, l’Allemagne, sortie humiliée de la première guerre mondiale, cherche à redorer son image… Les autres nations ont leurs trains de luxe - Orient-Express – Flèche d’Or - Golden Arrow – Train Bleu-… L’Allemagne aura le sien et, en 1928, le premier train est mis en service… Tiré par une locomotive type bavaroise S3/6, la rame se compose d’un fourgon violet, suivi de quatre wagons violet et crème rehaussés de filets d’or et qui portent sur leur flancs, tel un emblème, le nom légendaire de : « Rheingold »

C’est qu’il faut le rentabiliser ce train… Les chemins de fer allemands payent 12% de leurs recettes à titre de dette de guerre… Superbe à coup sûr et confortable de surcroît, il le fût!… Les wagons sont couplés par deux, l’un avec cuisine, l’autre sans et le service est assuré à table dans un luxe raffiné et des fauteuils au confort de salon…

A la rame de base, on ajoute parfois des wagons complémentaires ou un fourgon d’appoint… Mais le classique - loco-fourgon-quatre wagons- reste l’image habituelle du « Rheingold » dont la locomotive Pacific bavaroise S 3/6, construite par les usine Maffei à Munich, fut l’une des plus prestigieuse de l’époque…

Vers 1932, la crise économique allemande affecte aussi le « Rheingold ». Dans un pays en chômage, le luxe est un utopique défi et au cours de la vraie crise, (la seconde guerre mondiale entre 1940 et 1945), les bombes pulvériseront quasi totalement ce rêve crème et violet…

Néanmoins, des wagons et des locomotives survécurent et restaurés assurent à nos jours des services « excursion ancienne époque » et fêtes du rail… Quoi de plus naturel que le sinistre Kazuky, marchand d’armes, se serve de cet univers de prestige pour inviter et " mettre en poche" des clients sélectionnés…
Dans l’album 19, « L’Or du Rhin », Yoko et moi, nous allons croiser la route de ce train reconstitué et, à mon grand effroi, Yoko y montera sans se douter qu’elle prend rendez-vous avec la mort…Mais c’est Kazuky que cette sinistre « dame » emportera… sans empêcher, qu’en ultime vengeance, cet ennemi juré du père de Yoko, offre à cette dernière, le cadeau le plus empoisonné…


samedi 28 juin 2008

Yoko et le faucon dans "L'Astrologue de Bruges"


S'il est une aventure que j'aurais voulu vivre avec Yoko, c'est sa remontée du temps dans la Bruges du 16ème siècle... Pour moi, qui vit par ma musique dans un univers baroque permanent, entrer dans pareil tableau, par les confidences de Yoko, tient du rêve inassouvi !

vendredi 13 juin 2008

La frontière de la vie- Grand format- En librairie, le :5 NOVEMBRE 2008


Musicienne et tout spécialement organiste, je suis l’amie allemande de Yoko depuis l’album n°2…et sans aucun mystère, l’incarnation de mes rêves rhénans et wagnériens. J’ai transmis à Yoko mon penchant pour la musique romantique et baroque et en particulier pour la force de l’orgue.

Il était normal que je sois le fil conducteur qui devait amener Yoko à Rothenburg. Le scénario me désignait comme le sujet parfait pour le début de l’histoire et l’engagement de Yoko… Mais, désireux de lancer au plus vite Yoko dans l’action, Roger Leloup a laissé dans le vague les raisons qui m’ont amenées à Rothenburg …


Je viens d’achever une tournée de concerts, et suis venue me reposer, accompagnée de mon chat siamois Sherpa, chez ma cousine de Rothenburg, Frau Pohlen, qui, me voyant éprouvée, m’ a conseillé de se faire examiner par le médecin de famille le docteur Schulz… Celui-ci me prescrit calmants et fortifiants…

Une nuit, je me suis réveillée en un affreux cauchemar… Une forme noire est penchée sur moi et, le temps d’une nausée, je retombe dans son sommeil… A mon réveil, je me confie au fils de Frau Pohlen, mon cousin Rudy et lui conte mon angoisse de la nuit…. Rudy me calme en ne laissant rien transparaître de sa découverte : un tampon d’ouate aux relents subsistants de chloroforme sous le lit…

Rudy est biologiste et soupçonne une intrusion nocturne dans ma chambre…Aussi, sans rien me dire, il demande à Yoko d’avancer de deux semaines la visite qu’elle devait me faire… Estimant ainsi m’assurer une protection nocturne…


Yoko, heureuse de me retrouver, prend aussitôt le train et, par une fin d’après-midi de mai, le cœur rempli de joie, débarque à Rothenburg … Je ne vais pas tarder à partager sa joie et la plus éprouvante mais aussi la plus merveilleuse des aventures…
La suite dans l’album… « La frontière de la vie »

INGRID

lundi 19 novembre 2007

L'Orgue du Diable

L'orgue diabolique qui nous a réunies, Yoko et moi, en une profonde amitié...

dimanche 18 novembre 2007

Avec mon amie Yoko Tsuno


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